
Nous allons aborder la question immobilière sous un angle différent qui fait référence à la génétique, et à l’amour.
Pourquoi ?
Par ces temps “moroses” de retournement du marché, il convient de recentrer la question de l’immobilier dans nos vies, et la place qu’il occupe dans notre Sentiment de Satisfaction de Vie pour ne pas se laisser gagner par le pessimisme ambiant.
Si je fais ce post, c’est parce que moi aussi je me suis fait prendre dans les filets de la négativité, et je trouve cela très désagréable et inconfortable. C’est en travaillant sur moi que l’idée d’écrire cet article m’est venu.
Est-ce que le bonheur dépend des taux d’intérêts, du prix de l’immobilier ?
Assurément, la question posée comme ça vous semble loufoque et appelle à rire. Et c’est tant mieux ! L’humour fait du bien. Le rire nous apporte un sentiment de bien-être immédiat. Nous voici rentrés au coeur du sujet que je souhaite aborder ce jour. Vous êtes prêts ?
Alors, on y va !
Les neurosciences à la recherche des composantes du bonheur

Quelles sont les composantes du bonheur ? On en est au début, mais force est de constater que la science avance. Se saisir des informations disponible permet de mieux comprendre, et de prendre sa vie en main pour aller là où l’on souhaite.
Les 3 composantes du sentiment de satisfaction de vie
David Likken, chercheur et généticien, a déterminé le pourcentage dans la proportion à être heureux de 3 composantes.
L’immobilier, le château en espagne, le dernier iphone et la Tesla.
Figurez-vous que votre bonheur, votre sentiment de satisfaction de vie ne dépend que de 10% des biens matériels dont vous disposez.
Avez-vous remarqué cette éternelle insatisfaction et ce besoin de consommer toujours plus ?
10% qui vous prennent un maximum de temps et d’énergie.
Actuellement, le marché de l’immobilier est fortement ralenti, de part l’augmentation des taux d’intérêt et de la baisse du pouvoir d’achat en immobilier des ménages, ainsi que les mesures sécuritaires de solvabilité mises en place par les instances de régulation, face au comportement irrationnel des banques (Oui, en économie, l’irrationnalité de l’être humain est prise en compte) ?
Parce que lorsque l’on est vendeur, on se focalise sur les quelques milliers d’euros de manque à gagner par rapport à l’année précédente. On bloque, alors qu’objectivement, cela correspond à seulement une infime partie de ces 10% (Car vous allez quand même récupérer votre patrimoine, sous forme de liquidités que vous allez réinvestir ! Vous vous appercevrez que vous êtes à l’équilibre).
Vous ne pouvez rien contre le cycle immobilier, vous ne pouvez pas agir sur les banques, sur l’inflation. C’est totalement exogène à vous.
Alors, réfléchissez, posez-vous, et appelez votre agent commercial en immobilier.
La génétique représente 50 % de notre capacité à être heureux.
Incroyable !!! 50 % est du bonheur une prédisposition génétique ! En effet, les études ont montré que nous ne sommes pas tous égaux, et que notre capacité à produire l’hormone du bonheur (ou plus exactement, la protéine qui permet de transporter l’hormone est plus ou moins longue selon les individus), la sérotonine, est génétique. Plus elle est longue, et plus vous avez de sérotonine transportée dans votre cerveau.
Jean-Emmanuel Deneve et son équipe ont mis en évidence le gène, composé de 2 allèles (un héroté de la mère, l’autre du père), qui a cette fonction.
Ainsi, la génétique détermine notre propention à être optimiste, à avoir une orientation positive.
Pour autant, je pense, et ça n’engage que moi car je ne suis pas allée vérifier, que l’on peut agir en partie pour augmenter les hormones si précieuses dans notre cerveau.
Je pense sincèrement faire partie des 50% qui n’ont pas le bonheur inné.
Comme le dit Jeanne Siaud Facchin, il va falloir pédaler plus vite, mais c’est possible !
Pour 40 %, il s’agit de notre envie, de notre engagement avec et envers les autres et ce qui nous fait plaisir.

Donc, tout n’est pas fichu si vous ne faites pas parti des 50% de chanceux aptes au bonheur ! C’est une excellente nouvelle !
“Nous ne sommes pas faits pour vivre repliés sur soi, on ne trouve un sens à sa vie et on ne trouve pleinement son humanité que dans la relation aux autres”.
Jacques Lecomte, Donner sens à sa vie
Jeanne Siaud Facchin explique que notre instinct primitif de survie nous incite, tous, à voir ce qui ne va pas en premier lieu. C’est naturel, et nous sommes tous comme ça.
Cependant, on peut s’entraîner à changer de focus et à regarder ce qui va bien. Et pour cela, nous allons voir un petit programme d’entraînement.
Augmenter son bonheur malgré la baisse des prix du marché de l’immobilier.
Ce titre, volontairement incongru, est une mise à distance volontaire de la situation.
Pourquoi rentrer en résistance à des facteurs exogènes, sur lesquels on a aucune prise et se gâcher la vie ?
Voici quelques pistes pour augmenter votre bonheur, même si dans la loterie génétique, comme moi, vous ne faites pas partie des 50% qui sont les plus optimistes de naissance.
Fermez les médias et les réseaux sociaux qui vous polluent.
Pour ma part, j’ai identifié les médias grand public ainsi qu’un réseau social particulièrement toxique pour moi. Je n’ai pas tous les réseaux sociaux, et heureusement ! C’est chronophage et franchement, la course au buzz est vraiment pénible !
Je vous expliquais plus haut que de manière instinctive, et depuis l’histoire de l’homme, nous sommes attirés par les informations négatives. Les médias l’ont bien compris. Mais aussi les “influenceurs” qui recherchent des likes.
Qu’est-ce que ça leur permet ? D’obtenir de l’argent via les publicités. Plus l’audience est élévée, plus ils sont sollicités pour des placements de produit. Ne comptez donc pas sur eux pour annoncer de bonnes nouvelles.
Alors franchement, votre bonheur en échange de la manipulation psychologique, des médias et des influenceurs qui ne pensent qu’à eux , non merci ! Nous valons mieux que ça !
Choisissez les sources d’informations qui vous font du bien. Sur le site chroniques-optirealistes.fr, vous trouverez des tas d’informations scientifiques qui vous feront plaisir.
Par exemple, la criminalité a très fortement chuté par rapport aux années 1990 (alors que si l’on écoute les médias, on peut développer un sentiment d’insécurité, ce qui ne contribue pas au bien-être du tout !).
Les populations de baleines se restaurent, et personnellement, je n’avais pas cette information. Cela m’a fait grandement plaisir.
Le sport, un excellent moyen de retrouver une humeur radieuse.

Je vous expliquais qu’il existe des moyens d’augmenter ses doses d’hormones pour se sentir bien. L’exercice physique est un excellent moyen non seulement pour prendre soin de son corps, mais aussi pour prendre soin de son mental.
Prendre du recul, observer ses pensées : la méditation.

La méditation est, pour moi, un jeu très intéressant. Je ne suis pas une experte, mais pourtant, j’en retire des bénéfices à mon échelle, quand je la pratique.
Cela consiste à observer les idée, les pensées qui nous viennent (le cerveau est une véritable cocotte minute), les accueillir sans jugement. On peut s’arrêter dessus en se demandant : “Pourquoi je pense ça ? Qui me l’a dit ?” et la laisser partir. C’est assez amusant à faire.
Il est démontré que la méditation permet de développer certaines zones du cérébrales, qui contribuent au bien-être.
Et l’amour dans tout ça ?

Les personnes les plus heureuses sont les personnes qui aiment et qui se sentent aimées. On est dépendant des autres, et de leur bienveillance.
L’amour est une façon d’être avec les autres, une ouverture. Il ne se décrète pas.
L’amour a une action sur la plasticité du cerveau.
Lorsque vous rencontrez quelqu’un qui vous aime de manière inconditionnelle, l’imagerie a montré que des synapses qui repoussent, et vont réparer des neurones. Donc forcément, vous vous sentirez mieux.
D’après l’INSEE, la taille des ménages sur Bordeaux et sa métropole est de 1,97 personne contre 2,97 en 1968. Il semble que l’amour devienne une option dans nos vies.
D’autre part, pour reprendre les porpos que j’ai déjà cité plus haut, s’engager et aimer ce que l’on fait donne du sens. Cela a une action directe sur votre bien-être.
En conclusion, ne vous laissez pas gâcher votre vie par des facteurs externes contre lesquels vous ne pouvez pas agir, sachant que votre bonheur et bien-être n’en dépend absolument pas. Agissez sur vous. Faites ce que vous aimez. C’est cette main qui est la clé.
La conjoncture économique fait qu’il y a un rééquilibrage entre la richesse créée et la quantité de monnaie en circulation. Ne vous perdez pas en conjecture. On ne sait pas de quoi demain sera fait. En revanche, aujourd’hui, vous pouvez décider d’avancer dans vos projets.
Quand j’entends les acheteurs qui disent : J’attends 2024 pour acheter, les prix vont baisser (Quid des taux et donc du coût global ?),
Les vendeurs qui disent : ça va bien finir par se vendre au prix que j’ai décidé.
Je réponds : Je n’ai pas de boule de chrystal. En tant qu’économiste, je sais que l’économie est cyclique, et que l’inflation grignote quoiqu’il en soit le prix de vente. Retrouver des conditions financières telles que pratiquées de 2019 à 2021, ce n’est pas pour demain, ni 2024. Quand Krugman, économiste US, émet l’hypothèse que finalement, une inflation à 3% serait peut-être plus dynamisante qu’une inflation à 2% (nous sommes sur un modèle à 2% depuis plus de 25 ans), et bien, cela pourrait changer pas mal la donne si la FED décide de cette politique. L’europe sera obligée de suivre. Et cela impactera forcement les taux d’intérêt.
Cueillez les petits bonheurs quotidiens.
“Hier n’existe plus, demain ne viendra peut-être jamais. Il n’y a que le miracle du moment présent, savoure le, c’est un cadeau !”
Marie Stilkind